Le processus de Bologne implique que les pays signataires s'engagent à mettre en oeuvre des politiques d'amélioration continue de la qualité des programmes de formation dans leurs établissements d'enseignement supérieur. Dans un souci d'harmonisation au sein de l'espace européen de l'enseignement supérieur, ces pays ont établi un certain nombre de principes, de règles et de normes au sujet de l'évaluation de la qualité des formations dans l'enseignement supérieur : European standards and guidelines for quality assurance in the european higher education area (ESG), dont la nouvelle version sera approuvée définitivement par les ministres concernés en mai prochain. La première partie des ESG concerne l'évaluation interne de la qualité des programmes de formation (au sein de chaque établissement) ; la deuxième partie concerne l'évaluation effectuée par les agences accréditées pour l'évaluation de la qualité dans l'enseignement supérieur (cas du HCERES en France) ; la troisième partie concerne l'évaluation du fonctionnement des agences accréditées pour l'évaluation de la qualité dans l'enseignement supérieur par les organismes habilités à le faire au niveau européen.
Le premier principe des ESG est que ce sont les établissements d'enseignement supérieurs eux-mêmes qui ont la responsabilité première de la qualité des formations qu'ils organisent, de l'assurance de cette qualité. Ce point de vue s'impose aujourd'hui en France à travers le processus d'accréditation d'établissements d'enseignement supérieur.
Jean-Michel JOLION, Conseiller MENESR en charge des formations du supérieur, de l'organisation et du lien enseignement scolaire-enseignement supérieur.
Jean-Marc GEIB, Directeur de la section des formations et diplômes au HCERES
Eric FROMENT, Président du Comité du registre européen des agences d'évaluation de l'enseignement supérieur (EQAR).
Hervé SABOURIN, Directeur régional de l'AUF
